La thérapie symbolique est vraiment le processus majeur dans l’hypnose humaniste. Schématiquement, on va demander au patient, une fois qu’on l’a placé en état modifié de conscience, de ressentir à nouveau la sensation ou le problème pour lequel il est venu consulter. Et on va demander à la partie la plus profonde de lui, à son inconscient, de synthétiser cela sous la forme d’un symbole, de façon automatique, sans que le patient n’en ait conscience au début de la séance. On va lui demander de faire venir un symbole qui représenterait tous les composants de cette situation ou ce problème. C’est très puissant parce que, d’une part, le fait de travailler avec des symboles permet de rassembler des dizaines de milliers d’informations qui n’auraient pas pu être exprimées sous forme de mots, et d’autre part, en travaillant sur ce symbole, on va pouvoir faire bouger tout ce qui est à la base de la constitution de ce symbole. Pour prendre une métaphore, si on imagine un iceberg, toute la partie « sous l’eau », la partie immergée, est ce qui constitue depuis des dizaines d’années les différentes causes du problème que l’on a à traiter, et la partie émergée est justement ce symbole qui a été constitué par l’inconscient, et en faisant bouger la pointe de l’iceberg, c’est en fait bien toute la masse qui est en-dessous qui bouge, et donc le problème qui est traité en une seule fois.

La thérapie symbolique avancée est dérivée de la thérapie symbolique à laquelle on associe la notion d’archétypes, qui provient de la psychanalyse Junguienne.  Les archétypes sont des symboles qui sont partagés par l’humanité entière. On va travailler particulièrement sur 4 archétypes : l’enfant intérieur, le critique intérieur, mais aussi la masculin intérieur et le féminin intérieur. Si on veut prendre l’exemple de l’enfant intérieur : on va demander au patient de mettre dans une boîte, de façon inconsciente, c’est son inconscient, son « moi profond » qui va faire cela, de mettre dans une boîte les dizaines de milliers d’informations liées à des souvenirs de l’enfance entre 0 et 10 ans, qui ont pu être blessants. On ne va pas traiter les souvenirs  heureux, ceux-là sont bien sûr mis de côté et constituent à prospérer. Mais tous ces souvenirs douloureux sont mis dans une boîte sur laquelle l’inconscient va poser un masque, et c’est bien encore une fois sur ce masque que l’on va travailler et auquel on va apporter un soin. Et en soignant l’enfant intérieur, c’est toutes les blessures qui sont contenues dans la boîte qui vont être également améliorées et soignées.